Hôtel Victoire et Germain - Hotel
Hotel Victoire et Germain

EXPOS DU MOMENT !

Categories : PARIS, publié le : 16/05/2023

Iris Van Herpen, Sculpting the Senses​

du 13 février 2024 au 28 avril 2024

Musée des Arts décoratifs / MAD, Louvre

Née en 1984, Iris van Herpen a grandi à deux pas de Den Bosch, la ville de Jérôme Bosch. Il y a un vent un peu mystique qui souffle dans ce coin des Pays-Bas, et c’est sans doute ce qui explique cet air de famille entre les vêtements oniriques de la créatrice et le fantastique Jardin des délices du peintre flamand, un de ses tableaux favoris ever.

Visions chamaniques

Jusqu'au 26 mai 2024

Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, 7e arrondissement

L’expo n’aurait pu être qu’anthropologique, mais le musée Chirac pousse plus loin le trip et s’intéresse aux représentations artistiques issues de la prise de l'ayahuasca, mais aussi aux pratiques thérapeutiques, religieuses ou même politiques entourant cette défonce mystique. Le parcours chrono-thématique s’ouvre sur l’art méconnu des “kenés”. Ces motifs géométriques complexes, traduisant les vibrations secrètes de l’univers aperçues sous ayahuasca, défilent sur une grande diversité de supports, du textile à la poterie en passant par une magnifique fresque peinte spécialement pour l’occasion.

Signal, Mohamed Bourouissa

Jusqu'au 30 juin 2024

Palais de Tokyo, Chaillot

Au Palais de Tokyo, la nouvelle coqueluche de l’art contemporain exprime tout son seum. “J’emmerde ce principe qui pousse à dire que la culture est une barrière – au contraire.” Ces mots, ce sont ceux de Mohamed Bourouissa, nouvelle star de l’art contemporain qui transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique, et connecte ses travaux (qu’on a déjà tous vus dans des institutions françaises) via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum

Weegee, Autopsie du Spectacle

Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris 3e

A la Fondation Cartier-Bresson, une célébration des photos d'Hollywood et du crime de Weegee. Rejeton spirituel de Walker Evans et Man Ray, Weegee fait aujourd’hui l’objet d’une maousse rétrospective à la Fondation Henri Cartier-Bresson, qui dévoile une pratique protéiforme et bien plus politique qu’on ne veut le croire. Né en Ukraine sous le nom d’Asher Fellig, il débarque aux Etats-Unis en 1910 à l’âge de 10 ans, dans le quartier pauvre du Lower East Side à New York, comme beaucoup d’immigrés juifs de l’époque.

Tina Modotti, l’œil de la révolution

Du 16 avril au 12 mai 2024

Jeu de Paume, Paris 1er arrondissement

Photographe et militante révolutionnaire italienne, Tina Modotti fait enfin l’objet d’une grande rétrospective française dans un Jeu de Paume qui réhabilite le nom et l'œuvre d’une artiste trop longtemps ignorée. Victime d’une histoire de l’art paresseuse et misogyne, Tina Modotti, compagne du photographe formaliste Edward Weston, a très longtemps été évoquée comme la disciple, voire la muse, de son mec. Pourtant, à voir les 240 tirages réunis à Paris, il n’est franchement pas difficile de parler d’elle comme d’une artiste.

Vera Molnár : parler à l'œil

Centre Pompidou, Paris 4e arrondissement

Beaubourg rend un hommage très sage à la mère de l’art informatique. Ça aurait dû être l’expo du centenaire. Malheureusement, un mois avant de souffler ses 100 bougies, Vera Molnár, grande figure de l’art numérique, s’est éteinte. C’est au Centre Pompidou que son œuvre continue de vivre. De ses premiers dessins dans les années 1940 à son travail tardif de sculptrice en passant par sa découverte de l'ordinateur et des algorithmes, tout le travail de cette Parisienne de cœur (d’origine hongroise) s’expose pour la première fois dans une grande institution française